Rencontre avec Michel Imbert

Le Traité de l’Optique de Ibn al-Haytham, une révolution dans les sciences de la vision au XIe siècle
Neuropsychologue, enseignant-chercheur en neurosciences cognitives, Michel Imbert est aussi professeur honoraire au sein du Laboratoire des Systèmes Perceptifs (LSP) dirigé par Pascal Mamassian, chercheur au CNRS, spécialiste de la vision. Son dernier ouvrage, « La fin du regard éclairant », vient de paraître aux Éditions Vrin. Il remet en lumière les travaux remarquables d’Alhazen, mathématicien, philosophe, physiologiste et physicien du monde médiéval arabo-musulman, père des sciences de la vision et l’un des premiers promoteurs de la méthode scientifique expérimentale. Son oeuvre marque une rupture radicale avec ses prédécesseurs. Lumière et vision, indissociables dans l’Antiquité, sont désormais séparées : l’œil n’illumine plus les objets, il en reçoit la lumière qu’ils réfléchissent. Cette découverte rendit possible les théories modernes initiées par Képler au début du XVIIe siècle. Pascal Mamassian et Michel Imbert se sont rencontrés à l’occasion de la parution de son ouvrage.
Un moment d’échange autour du génie arabe, et une occasion pour Michel Imbert de revenir sur son remarquable parcours, de la philosophie aux neurosciences de la vision, en passant par la création du DEA de sciences cognitives, aujourd’hui appelé Cogmaster.

 Entretien : http://newsletter.dec.ens.fr/indexIECnews48.html

Troubles de la conscience : deux nouvelles découvertes fondamentales pour le diagnostic et le traitement des patients

[Communiqué de presse] Troubles de la conscience : deux nouvelles découvertes fondamentales pour le diagnostic et le traitement des patients

L’équipe de recherche PICNIC Lab dirigée par le Pr. Lionel Naccache à l’Institut du Cerveau (Sorbonne Université / Inserm / CNRS / AP-HP) publie deux études importantes concernant les malades souffrant d’un trouble durable de la conscience comme les patients en « état végétatif » ou en « état de conscience minimale ». Ces deux études originales, correspondant à une partie des travaux de la thèse du Dr. Bertrand Hermann et réalisés sous la direction de Lionel Naccache, ont respectivement fait l’objet d’une publication dans les revues Brain et Scientific Reports.

Lire l’article : https://www.dr2.cnrs.fr/spip.php?article639

Peut-on prédire ce qui se passe dans le cerveau lorsqu’on parle?

Youssef Hmamouche (post-doc LPL) et Laurent Prévot (professeur AMU et directeur du LPL) – en collaboration avec Magalie Ochs (LIS) et Thierry Chaminade (INS) – viennent de publier un article à propos de l’outil BrainPredict qui a pour vocation de prédire et de visualiser l’activité cérébrale pendant des conversations homme-homme ou homme-robot. Les premières études se sont déroulées avec 24 participants adultes en conversation naturelle d’environ 30 minutes. Les premiers résultats prometteurs ouvrent la voie pour de futures études en intégrant d’autres paramètres sociolinguistiques ou encore des aspects liés à certaines pathologies du langage…

[suite de l’article]

L’imagerie ultrasonore pour résoudre le fonctionnement du cortex visuel

[Communiqué de presse] L'imagerie ultrasonore pour résoudre le fonctionnement du cortex visuel

L’imagerie ultrasonore ultrarapide a récemment été proposée pour suivre l’activité cérébrale dans la profondeur du cerveau. Cette nouvelle technologie permettrait même de visualiser des structures fonctionnelles aussi fines – que les colonnes corticales du cortex visuel – d’une taille trop petite pour une détection plus traditionnelle par imagerie par résonnance magnétique (IRM). Telles sont les conclusions d’une étude dirigée par Serge Picaud, physiopathologiste à l’Institut de la vision (Sorbonne Université / Inserm / CNRS) et Mickael Tanter, physicien au laboratoire Physique pour la médecine (ESPCI Paris – PSL / Inserm / CNRS) et directeur de l’ART « Ultrasons biomédicaux ». Les répercussions de leurs travaux, parus le 8 juin 2020 dans la revue PNAS, s’étendent bien au-delà de la compréhension du système visuel.

Lire le communiqué de presse : https://www.dr2.cnrs.fr/spip.php?article635

Cerveau & émotions

La fascination grandissante des scientifiques pour les émotions

Avant Charles Darwin, le champ affectif de nos vies ne relevait pas d’un objet d’étude très pertinent pour les scientifiques. Désormais omniprésentes, les émotions font l’objet de très nombreux travaux de recherche, notamment en neurosciences, qui cherchent à mieux les définir, à en comprendre les origines et les dérèglements.

Découvrir l’article : https://popsciences.universite-lyon.fr/le_mag/la-fascination-grandissante-des-scientifiques-pour-les-emotions/

PORTRAITS DE DOCTORANTS

Tu fais quoi comme étude? », demande-t-on à Xavier lors d’un repas de famille
« Je suis en doctorat de lettres à l’université » répond-t-il.
« Mais du coup, tu vas être docteur à la fin? »
« Oui, c’est ça »
« Mais un docteur, c’est pour soigner les gens… »
« Non, pas uniquement. Je prépare une thèse, un travail de recherche de 3 ans »
« Ah d’accord…. Et tu cherches quoi? »

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Développement d’une station mobile d’auto-évaluation des qualités physiques et d’un suivi personnalisé : effets sur la santé 

D’où vient la motivation ?

La motivation : Couverture Mensuel N° 268

La motivation représente l’une des plus grandes énigmes du comportement humain. Prenant racine dès l’enfance, elle est ce qui pousse à agir quand rien ni personne ne nous y obligent, mais aussi ce qui stimule la volonté au cœur de la difficulté et de l’ennui.

En accès libre : https://www.scienceshumaines.com/la-motivation-d-ou-vient-elle-comment-motiver-autrui_fr_33991.html?utm_source=MailPerformance&utm_medium=email&utm_content=D%27o%C3%B9+vient+la+motivation%C2%A0?_0033UOF&utm_campaign=NLCOVID-19+200528_0015QC

Le cerveau rêveur se coupe du monde extérieur

Des scientifiques du CNRS et du Laboratoire de Sciences Cognitives et Psycholinguistique de l’ENS-PSL viennent de montrer que le cerveau supprime des informations du monde extérieur, comme les bruits d’une conversation, pendant la phase de sommeil paradoxal liée aux rêves. Cette aptitude pourrait être l’un des mécanismes protecteurs des rêves. Cette étude, réalisée en collaboration avec le Centre du sommeil et de la vigilance de l’AP-HP, est publiée dans Current Biology le 14 mai 2020.

Lire le communiqué de presse :
http://www.cnrs.fr/fr/le-cerveau-reveur-se-coupe-du-monde-exterieur